Vous vous souvenez du Grand Bleu de Luc Besson ? Ce sont les images de cette mer d’un bleu intense, tournées à Amorgos, dans les Cyclades, qui ont donné envie à Sandrine, de 45e Latitude, de se concocter un voyage de rêve : visite de Paros, Naxos et Santorin, après une courte mais riche escale à Athènes.

                 

Partir en Grèce, c’est être confronté à la tentation et à la difficulté du choix. Patrimoine étourdissant de richesse ou paysages et plages sublimes ? Sandrine résout le problème en s’offrant deux jours à Athènes pour visiter quelques incontournables : Acropole, Agora antique, quartiers Plaka et Anafiótika, cap Sounion surplombé du temple de Poséidon au coucher du soleil… Avant d’embarquer sur un ferry express !

Direction Paros, sa première escale

Troisième île des Cyclades par sa taille, Paros est idéale pour débuter : elle offre paysages typiques avec collines et vallons recouverts d’oliviers et de vignes, maisons blanches et bleues couvertes de bougainvilliers et bien sûr plages paradisiaques.
Sandrine tient à visiter l’arrière-pays et ses petits villages qui ont su rester authentiques, contrairement aux deux grosses stations balnéaires Parikia et Naoussa, entièrement dédiées au tourisme.
Pour sillonner l’île, plusieurs solutions : en bus, le réseau est bon et permet de faire le tour de l’île en moins de 2h30, en scooter ou en voiture de location, ou encore mieux, à pied, les distances étant relativement courtes et les chemins de randonnée nombreux.
Parmi les incontournables : le sentier pavé datant de l’époque médiévale qui permet de découvrir à pied Marmara, Prodromos et Lefkes, l’ancienne capitale de l’île à l’époque ottomane, quand les habitants fuyaient les pirates de la côte. Lefkes est sans doute le village le mieux préservé de Paros.

L’escale suivante, c’est sa voisine, Naxos

Plus agricole que Paros, avec ses villages authentiques, où Sandrine à la surprise de voir des poulpes étendus sur des fils comme du linge, Naxos, la plus grande des îles de L’archipel est un peu moins fréquentée par les touristes.
Elle ne manque pourtant pas d’atouts. à commencer par son patrimoine historique : la Portara, porte du temple d’Apollon en marbre édifiée au VIème siècle avant notre ère. Ou encore l’ancien quartier du Kastro, à Chora, capitale de Naxos qui abrite des demeures de style vénitien et les vestiges du château de l’époque du duché de Naxos, un des États croisés fondés après la quatrième croisade. Le Mont Zeus, lieu de naissance supposé du dieu, d’une altitude de 1400 mètres – le plus haut de toutes les Cyclades – offre, lui, une vue admirable sur toute l’île.
Naxos est aussi reconnue pour sa gastronomie. Sandrine ne veut pas rater la tradition des tavernes de la côte. Dès 17 heures, elles installent sur la plage chaises et tréteaux pour des apéritifs et dîners avec vue imprenable sur le coucher de soleil sur la mer Egée.
Là, pour une vingtaine d’euros, vous pouvez vous régaler d’une merveilleuse cuisine mêlant influences orientales et méditerranéennes, avec houmous, légumes, poissons grillés, etc.

Entre Naxos et Santorin, il n’y a qu’un peu plus d’une heure de navigation

A l’arrivée, la première image que l’on a de Santorin, île volcanique qui aurait inspiré à Platon le récit de l’Atlantide, ce sont des villages blancs à coupoles bleues accrochés aux falaises qui enserrent la fameuse Caldeira, la plus belle et vaste d’Europe. Cette baie est en fait un cratère. Elle s’est formée autour de 1600 av. J.-C. au cours de l’éruption qui a vu la destruction d’une partie de l’ancienne île.
Pour Sandrine, Santorin invite à la contemplation. Un coucher de soleil sur la Caldeira et le temps s’arrête… Logée dans un petit hôtel de charme, en partie troglodyte, de style « hippie chic », avec vue sur la mer, elle est tentée de rester là à rêver…
Pourtant il serait dommage de rater les beaux villages de Pyrgos, Imérovigli, Vlichada, Vothonas, le Mont du prophète Elie au sommet de l’île, d’où la vue est exceptionnelle, l’église byzantine de l’Episcopie du XIe siècle à Messa Gonia, le village d’Oia au sommet de la falaise, où l’on peut admirer des couchers de soleil sans égal… Et les étonnantes plages de sable noir de Perissa.

Le voyage du retour se fait depuis l’aéroport de Santorin qui offre des vols directs pour Lyon

Sandrine ne s’en cache pas, elle n’a qu’une envie : y retourner très vite et visiter d’autres îles. Siphnos, la montagneuse aux 230 paroisses et autant d’églises ou monastères, Milos, autre île volcanique encore secrète, avec sa réserve naturelle, ses 74 plages et son patrimoine historique. C’est ici qu’on a découvert en 1820 l’ultra célèbre Venus de Milo !
Et pourquoi pas Mykonos la festive ? Comment résister à ses ruelles animées et colorées, ses plages et… ses moulins du XVIe siècle qui ont fonctionné jusqu’au siècle dernier, pour approvisionner navires et îles voisines en farine. L’été, Mykonos est, comme à Ibiza, le rendez-vous des plus grands DJ, des jet-setteurs et des yachts… Une autre île pour une autre ambiance.
Les Cyclades, c’est vraiment la destination incontournable, en famille ou en couple, pour tous les goûts, toutes les bourses et en toutes saisons.

           

Ecrit par : Emmanuelle Blanchet

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