La cour de l’Hôtel-Dieu
La rue de la République
La Saône
Le 1er janvier 2019, Belleville et Saint-Jean-d’Ardières s’unissent pour ne faire plus qu’une ville au sein d’un secteur regroupant près de 13000 habitants : Belleville en Beaujolais. Parmi ses principaux atouts, ses monuments et son histoire.
Après sa disparition lors des invasions Belleville renait sous l’impulsion des sires de Beaujeu, notamment avec Humbert III. Ils entourent la ville de remparts, lui donnent une charte et fondent en 1158 un prieuré élevé au rang d’abbaye en 1164.
L’Abbatiale est liée à l’histoire des Sires de Beaujeu. Achevée en 1179 elle devient la nécropole de ces derniers, lesquels sont dotés du blason ‘’Durabo’’ signifiant ‘’je durerai’’.
L’exceptionnelle rosace de la façade date de 1175, les vitraux datés du 19e siècle retracent l’histoire de la fondation. Elle a été classée aux Monuments Historiques en 1862.
L’Hôtel Dieu construit au début du 18e siècle pour accueillir les pauvres de la ville et des paroisses environnantes a fermé ses portes en 1991.
Successivement lieu d’accueil, centre de soins puis hospice il est le témoin précieux de la vie hospitalière du 18e siècle à nos jours, illustrant l’effort des hommes pour vaincre la misère, la maladie et la souffrance.
Ce lieu historique livre aux amateurs d’art et d’histoire un patrimoine exceptionnel classé monument historique.
Belleville, ville d’Art et d’Histoire
La Maison de la Saône fait également partie des lieux notoires. Ancienne station de pompage de la société PLM, elle a été réhabilitée. Cette bâtisse en pierres apparentes est à présent un lieu pour diverses expositions artistiques.
La Saône joue également un rôle essentiel dans l’histoire de la ville. Elle servait à expédier divers produits de commerce dont le bois, les céréales et le vin. A la construction du chemin de fer à l’ouest de la ville au milieu du 19e siècle le transport fluvial disparaît. La ville s’étend alors vers l’ouest et des industries modernes apparaissent en lien avec la vigne. Elles viennent compléter le commerce des vins, on compte en 1875 une quarantaine de maisons de vins.
Les Bellevillois faisaient preuve d’énergie dans le développement du commerce déjà dans les années 1790 (source ‘’Belleville en Beaujollois de Francis Mandy’’). La ville a été essentiellement une ville de marchands de vin jusqu’en 1875.
Au 19e siècle elle n’est une ville ni ouvrière ni artisanale, les résidences sont celles de riches propriétaires et de négociants. L’industrie commence modestement au 18e siècle avec une manufacture de coton broché et de mousseline. (Source ‘’Belleville et le Beaujolais dans l’Histoire’’ de Joannès Cotillon).
À présent on peut compter de nombreux commerces très diversifiés comme l’art floral, beauté bien-être, alimentation, la décoration, l’habillement, sport ou encore la restauration, la liste est longue.
On remarque que le public prend conscience progressivement que le commerce de proximité a son importance. Les habitudes de consommation évoluent, le consommateur également, celui-ci fréquente plus assidûment les enseignes près de chez lui. La rue de République connait actuellement quelques ouvertures d’enseignes qui apportent une nouvelle dynamique dans le centre-ville.
Découvrez le dossier complet dans notre édition papier, que vous pouvez également feuilleter sur notre site