Le film de Nabil Ayouch fera l’ouverture des Rencontre du cinéma francophone
Après avoir dû être annulées l’an dernier pour les raisons que l’on sait, les Rencontres du cinéma francophone, 26e édition, sont de retour, du 8 au 14 novembre. C’est même un retour en force pour le festival qui propose cette année 21 films, dont 11 en avant-première, et des échanges avec 17 invités. Comme chaque année, les organisateurs – l’association l’Autre cinéma et le cinéma caladois Les 400 Coups – portent une attention toute particulière aux jeunes talents en programmant 8 premiers longs métrages.
Depuis sa création en 1996, les Rencontres du cinéma francophone offrent un panorama de la production du cinéma d’art et essai dans les pays francophones, une fenêtre ouverte sur ces pays cousins. Si les premières éditions se limitaient à des films strictement tournés en français, le festival accueille dorénavant, pour le meilleur, la francophonie dans sa réalité, avec son mélange créatif de langues.
Au programme, quelques beaux noms : Nicole Garcia profitera de sa présence au théâtre pour la pièce Royan, la professeure de Français, pour présenter en avant-première son nouveau film, Amants. On pourra aussi découvrir le premier film de Sandrine Kiberlain en tant que réalisatrice Une jeune fille qui va bien, le nouveau film d’Emmanuel Carrère, Ouistreham (séance de clôture), et celui du cinéaste tchadien Mahamat-Saleh Haroun, Lingui, les liens sacrés ainsi que le puissant Haut et fort, 9e long métrage du franco-marocain Nabil Ayouche.
Du coté des premiers films, Olga du franco-suisse Elie Grappe qui évoque la crise Euromaïdan, (qui éclate en 2013 en Ukraine, suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer un accord d’association avec l’Union européenne au profit d’un accord avec la Russie) via la situation d’une jeune championne de gymnastique réfugiée en Suisse est une excellente surprise, à ne pas rater. Tout comme le film des Belges Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, avec Adèle Exarchopoulos, Rien à foutre.
Le Jury de huit spectateurs qui remettra son prix au meilleur long métrage de la compétition est cette année présidé par critique de cinéma Alex Masson. Cinq des huit longs métrages en compétition – seront également soumis au Jury des Lycéens.
Les huit films en compétition tous projetés en avant-première :
Haut et fort (Maroc – France) en présence des compositeurs de la musique Fabien et Mike Kourtzer, Lingui, les liens sacré (France – Allemagne – Belgique – Tchad) de Mahamat-Saleh Haroun, en présence du directeur de la photographie Mathieu Giombini, Souterrain (Canada) suivi d’un échange via Internet avec la réalisatrice Sophie Dupuis, Rien à foutre (Belgique – France), en présence des réalisateurs Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, Aya (Belgique – France) en présence du réalisateur Simon Coulibaly Gillard, Une jeune fille qui va bien (France) de Sandrine Kiberlain, Olga (Suisse – France), en présence du réalisateur Elie Grappe, Mes frères et moi (France) en présence du réalisateur Yohan Manca.
Séances spéciales :
Jeudi 11 novembre à 14h30, la réalisatrice Florence Miailhe, artiste internationalement reconnue dans le domaine du cinéma d’animation, présente son film La Traversée.
Gros plan sur la culture Haïtienne : Samedi 13 novembre à 14h30, à l’occasion de la programmation du film Freda de Gessica Généus, le festival accueille le jeune écrivain, poète et dramaturge Haïtien Jean D’Amérique pour échanger sur la situation culturelle d’Haïti et la nouvelle génération d’artistes dont il fait partie avec Gessica Généus..
Dimanche 14 novembre à 14h30, programmation en avant-première du documentaire La Panthère des neiges de Marie Amiguet et Vincent Munier, d’après le livre de Sylvain Tesson. Initialement le photographe animalier Thomas Delahaye devait venir parler de son métier à l’occasion de cette projection. Il a malheureusement annulé sa venue. Les organisateurs essaient de trouver un autre invité pour présenter le film.
Programme complet : www.autrecinema.fr