Joyau de la Route Lamartine : Berzé-le-Chatel
La forteresse de Berzé-le-Chatel. Pour Lamartine, c’était un repère dans le paysage bourguignon
chateau de Pierreclos, l'entrée
L’entrée du château de Pierreclos
Pierreclos
Le château de Pierreclos
Aux alentours de Berzé-le-Chatel
Aux alentours de Berzé-le-Chatel
Château de Saint-Point
Chateau de Saint-Point

L’automne est là, avec ses vignes rousses, et, pour peu que le temps prenne la direction de l’été indien, la saison est idéale pour une virée en Maconnais, sur la Route Lamartine…

Nous l’avons débutée un peu à l’envers, par le château de Saint-Point. Son point de départ se situe plutôt à Mâcon même, où il faut impérativement se rendre au musée des Ursulines pour découvrir les espaces dédiés à l’œuvre littéraire et politique d’Alphonse de Lamartine. Ensuite, direction Monceau-Prissé via la D17 (9 km) et le château, construit en 1648, et racheté par la famille Lamartine en 1662. Le poète en hérite en 1833. Il s’y installe en 1834, lorsqu’il quitte le château de Saint-Point après le décès de sa fille Julia. Il y écrit entre autres « Voyage en Orient ». Le domaine a préservé un petit pavillon situé au milieu des vignes, où Lamartine aimait travailler. Seuls le parc et la chapelle se visitent.

Continuez votre escapade en direction de Berzé-le-Châtel (18 km) en suivant toujours la D17. La forteresse de Berzé-le-Châtel dressée sur un éperon rocheux se situe face à la célèbre Roche de Solutré. Elle domine tout le Mâconnais et le val Lamartinien. Ses terrasses abritent plusieurs jardins : à la française, à l’anglaise et potager, classé jardin remarquable. Joyau de la Bourgogne du Sud, ce château-fort avec ses quatorze tours et son châtelet d’entrée conserve dans ses trois enceintes un ensemble de pièces médiévales et une chapelle carolingienne.

La Route Lamartine, un circuit idéal à faire en automne

Après Berzé-le-Chatel, roulez 25 km jusqu’à Milly-Lamartine. Là, au n° 18 de la rue des Ursulines, se trouve la maison où Alphonse de Lamartine passa son enfance. Il sera obligé de la vendre en 1860 mais lui restera toute sa vie très attaché. La maison est très simple, carrée, datant sans doute du XVIIIe siècle. Elle ne comporte qu’un étage de trois fenêtres sur un rez-de-chaussée auquel on accède par un escalier de quelques marches. L’extérieur n’a pas été modifié, avec sa façade recouverte de verdure. Après la visite du jardin, on peut voir l’intérieur encore meublé de la maison, ainsi qu’un espace évoquant son enfance, ses sources d’inspiration et son activité viticole (sur réservation).

27 km plus loin se trouve le Château de Pierreclos, entouré de vignobles réputés. Au bout d’une allée pavée, une grille entre deux petits pavillons couverts de toits à l’impériale, donne accès à une avant-cour. Un passage voûté, desservi par une porte en plein cintre en bossage, surmontée des armoiries des Michon, propriétaires entre 1664 et la Révolution, la sépare de la cour du château,  dont l’origine remonte au XIIe siècle. Alphonse de Lamartine y venait fréquemment. Il aurait eu un enfant avec Jacqueline de Pierreclos.

Le circuit de la Route Lamartine conduit ensuite à Saint-Point, à 39 km de là, via la D212 et D22.

Ensuite cap sur la D22 vers Tramaye, à 44 km, dont le bourg de est très ancien. L’église Saint-Jean-Baptiste est remarquable par son haut clocher se style roman, avec un appareil décoratif fait de colonnes et de pilastres. Le château de Tramayes, qui s’élevait à l’origine à l’intérieur d’une vaste enceinte rectangulaire cantonnée de tours, consiste en un corps de logis de plan rectangulaire, flanqué de deux tours carrées à 45°, d’une tour carrée plus élevée que les précédentes et d’une tourelle en surplomb. Le château est une propriété privée mais son parc est ouvert au public.

Pour achever la Route Lamartine, direction Bussières, à 59 km, via la D45. On y trouve un camp retranché à éperon barré de l’époque gallo-romaine, au lieu-dit En Monsard. Admirez au passage le Château des Essertaux, la grotte de l’abbé Jocelyn Dumont et l’église de la Conversion-de-Saint-Paul, du XIIIe siècle.

 

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